1ère Rencontre des "Cuistots Sauvages" - 2/3(Samedi)

Samedi
La journée a commencé par du café, et les biscuits à l'ortie de Vincent.
Nous avons zappé un peu la cueillette car nous avons sous-estimé plusieurs facteurs qui cumulés ont eu un effet multiplicateur puissant, bref, gérer 6 petits préhistos et des cueilleurs volontaires, plus nous-même, on n'a pas vu le temps passer et il a fallu rentrer préparer les repas.

Nous avons néanmoins réussi a voir de loins la citadelle de Besançon, impressionnante et les rives du Doubs où il fait bon de se promener en famille.

Les aspergettes de la récolte d'hier ont servi à faire un sauté avec du toffu frit (petit clin d'oeil à la recette de Nicolas (Sauvagement-bon).
En cuisinant nous avons siroté un ti'punch avec la confiture de prunes sauvages-groseilles et un quartier de citron, avec du rhum Neisson (zépaules carrés!), je l'ai trouvé délicieux!

Faire frire le tofu coupé en deux dans le sens de l'épaisseur jusqu'à avoir les deux faces assez croustillantes, puis les laisser refroidir avant de le couper en morceaux carrés ou rectangulaires selon votre envie.

Ecraser une gousse d'ail dans sa chemise et la faire frire dans de l'huile neutre à feu fort, immédiatement verser le tofu et les aspergettes ensemble, touiller et bien mélanger, verser un peu de vin de riz, de la sauce d'huître et de la sauce de soja. A feu fort trois ou quattre minutes suffisent, les aspergettes doivent rester
croquantes.

Non, il y avait aussi des pâtes à manger...dans la casserole en bas!

Dans le jardin, pendant que Amélie avait emmené tous les petits préhistos au karaté

Samedi après-midi et soir

Sur la route, encore une forteresse

Chargement du barda et achats de quelques victuailles pour aller au Mont d'Or, 80 Km de route, environ une heure et demie de trajet pour monter jusqu'à 1150 mètres d'altitude. Paysages verdoyants, de la forêt, des champs fleuris dont on tire le bon lait pour faire du Comté; des Pétasites et des Aches nodiflores à foison le long d'un ruisseau croisé sur notre chemin.

Arrivés à la Petite Echelle à 19h30, plus de temps pour la cueillette, mais des orties poussent à foison ainsi que le Chénopode bon-Henri.
C'est ancien bâtiment construit au départ par des réligieuses en 1500 quelque chose (ou 1400?), le bâtiment actuel en bois date de 1900 (d'après ce que j'en ai retenu des explications de Norbert).

L'auberge à droite avec les trois yourtes et le tipi tout à gauche

Remarquez les panneaux solaires à droite, il n'y a pas d'électricité

Pas de doute possible, nous sommes bien à l'auberge de la Petite Echelle

Pas d'eau courante ou peu, toilettes sèches ou en liberté dans les bosquets, un tipi et des yourtes, et l'air des alpages, les cloches des vaches et leurs mugissements: voilà où nous avons intallé le feu de camp pour nourrir les petits préhistos qui ont commencé à s'aproprier des lieux.

Voici le tipi où nous allons passer la nuit

Vincent et Amélie cherchant un endroit pour passer la nuit à la belle étoile

Les petits explorateurs

Les enfants qui aident à faire le feu

J'ai profité de l'occasion pour essayer un foyer au charbon de fabrication vietnamienne mais courante dans toute l'Asie du Sud-Est, il sert aussi bien pour faire des grillades que pour cuire au bouillon ou faire sauter les aliments.

Des mergues de chez TBV (les meilleurs de la ville selon nos amis préhistos, ils s'y connaissent eux en barback!) avec du pain pour caler les petits.

Puis un peu de viande de boeuf séchée pour muscler les machoîres (pas eu le temps de prendre des photos)

Avant

Après cuisson sur les braises

Suivi de poisson séché grillé (chinchard et maquereaux); le poisson a eu moins de succès que la viande de

boeuf séchée. Mais dans le feu de l'action on a oublié de leur donner les tomates-cerise et les concombres!

On poursuit avec de l'entrecôte grillée

Sauté de clématites, pétioles d'ail des ours et aspergettes

Sauté au wok de pétioles d'ail des ours, clématites et aspergettes, au vin de riz et sauce de soja; puis grillade d'entrecôte avec du achard à l'ail des ours. Vin blanc et vin rouge du Jura pour faire passer, et un ciel étoilé pour couronner le tout ( les nuages de l'après-midi se sont dissipés).

Il y a un qui a reniflé le sauté et est venu avec son sac de couchage

On n'a pas d'eau courante mais tant qu'il y a du feu, on peut bien manger.

Dernières flammes avant d'aller au dodo

Tous les préhistos ont dormi à la belle-étoile et nous dans le tipi.
Il semblerait que vers trois heures du matin, ils aient entendu des bêtes féroces ronfler...la suite et fin de cette aventure dans le prochain billet.
Crédits photo:  Amélie, Vincent et CitronVert.