En attendant, commençons d'abord par quelques anchois marinés au vinaigre.
J'aime beaucoup manger les anchois, frais ou en conserve mais de nos jours il est très difficile d'en trouver sur les étals français; alors quand j'ai vu ces anchois, grands d'une quinzaine de cm et très frais, je n'ai pas pu résister. Il faut d'abord les étêter et enlever l'arête centrale, on le fait à la main, pas besoin de couteau.
Une fois lavés et éssorés, il faut bien les saler et puis les couvrir avec un mélange à parts égales de vinaigre et d'eau. J'ai profité d'une bouteille de prosecco qui avait un peu tourné pour le substituer à l'eau.
Laissez le tout mariner au moins deux heures, quand la chair des anchois blanchit, c'est prêt.
Anchois marinés au vinaigre, persil, ail, huile d'olive
Retirer les anchois de la marinade, les disposer en couches et assaisonner entre chaque couche de poivre, persil et ail hachées, les couvrir d'huile d'olive. Ils se conserveront une semaine au frigo sans problème.Ici je les avais juste couvert d'huile d'olive, pour me laisser le choix de l'assaisonnement plus tard.
La deuxième recette est typique de la région de Venise: les nervetti ou tendons de veau (je dis veau mais je crois qu'ils sont pris aussi dans le pied de bovins adultes). Ici on en trouve déjà pré-cuits et coupés en dès au supermarché, les gens en font une salade. C'est un bon compagnon des discussions dans les bars autour d'un verre de vin ou de prosecco, pour ceux qui aiment les textures gélatineuses.
Tendons cuits
Les tendons étaient frais, il a fallu les cuire une heure dans de l'eau avec un autocuisseur basse pression, avec une cocotte minute je pense que 35 minutes c'est suffisant.
Il faut les refroidir et puis les assaisonner: sel, poivre, huile d'olive, ail, persil et un peu de vinaigre.