lundi 7 juin 2010

1ère Rencontre des "Cuistots Sauvages" - 1/3(Vendredi)

Nous sommes arrivés un peu plus tard que prévu à destination à cause des embouteillages sur l'autoroute pour sortir de Paris, enfin arrivés à Besançon, nous avons un peu tourné en rond malgré le GPS qui indicait l'arrivée à destination mais nous on ne trouvait pas : "mais c'est quoi ce pays? il n'y pas le nom des rues?", finalement nous avons réussi à trouver la caverne de Vincent et Amélie, les petits préhistos étaient déjà en train de sauter de la mezzanine (à environ trois mètres de hauteur quand même!) sur un matelas au sol, alors les petitsCitrons ont trouvé ça cool et s'y sont mis aussi.

Pendant que petits et mamans restaient à la maison, Vincent et moi sommes allés faire une cueillette (qui s'avèrera être la seule cueillette fructueuse de la rencontre).

Vendredi Soir

Il était déjà tard, dans les sous-bois il y avait assez peu de lumière, mais là devant mes yeux ébahis, un grosse colonie d'aspergettes (Ornithogale des Pyrenées), j'en salivais d'avance, nous avons cueilli largement deux kilos en une demi-heure et on a décidé de passer à autre chose.

Où sont les aspergettes? et Vincent?

Ici! mais un peu surexposées

L'ail des ours était déjà bien avancé mais les pétioles étaient encore tendres et croquants, on a pris une poignée. Un peu de clématite, d'orties et d'épiaire. D'ailleurs Vincent m'a fait goûter à l'ortie crue (après avoir froissé la feuille), qu'en dire? ça a un goût d'ortie!

Et, ô merveille: l'Aspérule odorante, que je n'avais jamais encore rencontré, nous avons ramassé une grosse poignée pour les faire sécher, j'en ferai du vin aromatisé et MadameCitronVert voudra sûrement l'essayer pour ses flans ou crèmes.
Vu l'heure tardive, nous n'avons rien préparé ce soir là et nous avons profité des talents culinaires d'Amélie: un bon gratin dauphinois nous attendait (corrige-moi Amélie, si c'était autre chose) avec du jambon de pays cuit. Mais avant cela, un Pontarlier et du Macvin nous a ouvert l'appétit, poursuivi par du Savagnin pendant le repas.
Vincent nous a fait goûter ses trois sorbets: ortie, sureau et pousses de sapin; je dois dire que mon préféré fût incontestablement le sureau.

3 commentaires:

  1. Comme quoi, c'est pas parce que quelque chose sent le pipi de chat que c'est forcément mauvais ;-)

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  2. Vous avez dû vous régaler.
    Bises

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  3. Nicolas: exactement, en plus ça ne sentait plus du tout, j'ai trouvé le sorbet de sureau très aromatique, avec un goût complexe et qui finit sur une pointe d'amertume qui disparaît étonamment vite.

    Alazais: oui, on s'est régalés, surtout moi qui est passionné des asperges, aspergettes et compagnie.

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