lundi 25 octobre 2010

Poulet de Padoue en croûte de sel et son tian de légumes

Je reviens sur une des recettes de la dernière pause estivale où j'ai été très paresseux, maintenant que nous sommes pour une semaine de vacances ici avec les petitCitrons.
Il faut vous dire aussi que les poulets de la variété dite de Padoue sont assez rares, mais on les remarque toute de suite quand on voit leur houppe, et surtout le regard de Monsieur Coq, qui surveille sa basse cour!

Le grand-père des petitsCitrons les élève pour sa consommation personnelle et du coup pour la notre aussi, mais rien à voir avec les volailles du commerce car celles-ci sont élevées au moins 6 mois, la viande est ainsi très goûteuse mais il faut mâcher (je ne vous parle pas des os car il est impossible d'en extraire la moelle à coups de dents); les volailles sont élevées exclusivement au maïs et aux restes de la maison ou du potager.
Pour une si belle volaille quoi de mieux que la cuisson au four sous une croûte de sel.


Pour la croûte il faut deux ou trois kg gros sel en fonction de la taille de l'animal et des blancs d'oeufs, bien les mélanger ensemble avant de couvrir le volaille. A l'intérieur j'ai mis deux ou trois gousses d'ail écrasées, du poivre, du romarin, du laurier, du poivre et un peu d'huile d'olive.
Bien recouvrir le tout de sel et enfourner à 180-200°C pendant 1h45 au moins, mais le temps de cuisson dépend beaucoup de votre four.
Pour les légumes nous avions les tomates, les courgettes et les oignons du potager, plus des patates qui traînaient par là.
J'ai décidé d'en faire un tian en alternant des tranches dans un plat qui va au four.
Une fois alternés il faut arroser d'huile d'olive, sel, et les herbes de votre choix. Enfournez avec le poulet, en surveillant la cuisson, car on peut aimer très cuit bien doré ou juste cuit.
La sauce a été faire avec un reste de jus de viande, des échalotes finement hachées et revenues dans de l'huile d'olive, et les abats du poulet (coeur, foie, gésier), une fois cuit mixer le tout ;  un peu de moutarde et des jaunes d'oeufs crus ( très frais car ils venaient du poulailler), sel et poivre.

4 commentaires:

  1. ça fait longtemps que j'ai pas mangé du poulet sous la croûte, ça donne envie!
    Je vais faire un saut chez le boucher demain, voir ce qu'il a comme poulet...

    les poulets de Padoue sont si caractéristiques?
    le goût est très différent?

    à bientôt j'espère (trop tard pour les champignons, on pourra tj tenter les sangliers)
    Mk

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  2. Salut MisterK, ça me fait plaisir de te voir par ici; Je ne suis pas sûr que le poulet de Padoue ait un goût si caractéristique, je ne pourrais pas le recoonaître en dégustation à l'aveugle, parcontre les poulets du papa de Madame, sont élevés 6 mois, exclusivement au maïs et restes du potager.
    La viande est plus rouge, goûteuse, avec de la mâche, la graisse est jaune; c'est une volaille introuvable à moins de l'élever soi-même, et là je suis prêt à faire une dégustation en aveugle.

    Je te réponds directement pour les asperges: je les ai fait sauter avec de l'huile neutre et je n'ai pas mis de sel, uniquement de la sauce d'huître.

    Pour les champignons ce n'est pas encore trop tard, on a jusquà fin novembre.

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  3. Il y a des recettes super originales sur ton blog! Tu as 2 nouveaux lecteurs dés aujourd'hui! A bientôt, Giorgia

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