dimanche 7 février 2010

Consommé à la Gauloise selon Jeanne Savarin

Je vais intégrer de temps en temps les recettes de Jeanne Savarin dans le blog, celles dont le format le permet (le Lièvre à la Royale ou la Bouillabaisse prendraient plusieurs pages sans problème!). Cet extrait provient de l'hebdomadaire "La Cuisine des Familles" 1ère semaine d'hiver, 1ère série ( je suppose 1905).
La dernière fois que j'ai vu des crêtes de coq en vente dans un magasin, préparé pour être consommé dans des barquettes c'était dans le Vaucluse ou la Drôme il y a au moins dix ans, et ici dans la Région Parisienne , je n'en ai jamais vu.
D'après l'enthousiasme de J. Savarin, ce mets devait être très apprécié et même délicat, je ne sais pas si j'arriverais un jour à réunir ne serais-ce qu'une douzaine de crêtes de coq! En tout cas, s'il y a une crête de coq ou de poule dans les parages (cuites bien entendu) les PetitsCitronsVerts le détectent avec leur radar!
Ceux qui ne supportent pas le gélatineux, n'apprécieraient pas.
La suite de la recette, si elle vous intéresse, après le  "plus d'infos".

8 commentaires:

  1. Amusant ce texte. Si le style n'avait pas ce petit côté désuet, on pourrait le croire extrait d'un blog...
    La seule et unique fois où j'ai pu déguster des crètes de coq, c'était en Espagne, dans un resto d'Avila. Si mes souvenirs ne sont pas trop distordus, elles étaient juste grillées, accompagnées d'épinards poêlés à l'huile d'olive et à l'ail : un régal !
    Depuis, j'en cherche vainement des fraiches pour les préparer moi-même...

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  2. Moi, j'aodre , mais paraît qu'elles (les crêtes de coq) partent chez les grands chefs sans avoir l'idée de faire un détour chez nos volaillers, c'est bien dommage, je rêve de m'en faire une ventrée (bon, c'est un peu excessif...), mais j'en mangerais bien quelques-unes !
    PS : j'ai mis une dédicace pour toi (une photo du mont saint michel) sur mon blog "cuisine(s)..." Bonne semaine à toi.

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  3. @Nicolas: c'est justement ce côté désuet qui me plaît, en plus de la quantité de beurre qu'elle emploie dans ses recettes.
    @colibri: merci beaucoup pour ta dédicace, tu me vois très touché.
    Je pense pouvoir dénicher des crêtes de coq:
    -j'ai un voisin restaurateur qui pourraît les acheter à Rungis.
    -mon volailler possède sa propre ferme et ils tuent eux-mêmes leurs animaux, je ne lui ai pas encore demandé mais je sais déjà qu'il peut reserver du sang de lapin et du sang de canard ou coq.(...recette du lap ped à venir...)
    Peut-être au marché à côté de chez vous vous avez aussi quelqu'un qui vend en direct de la ferme, je vous fais savoir si j'arrive à m'en procurer.

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  4. J'adore le titre de ce blog, un obsédé culinaire notoire, c'est pour moi, j'accours depuis chez Colibri.
    Je vais aller chez mon voisin en douce, la nuit venue, pour essayer de piquer les crêtes de son coq (en Vendée, un coq c'est un jaud). C'est un mets dont j'ai beaucoup lu les mérites sur les livres de cuisine mais pas encore goûté, car évidemment pas encore trouvé sur les étals.
    Bonne journée,

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  5. Bonjour Marie-France, bienvenue ici!

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  6. À votre avis, est-il exact que Jeanne Savarin soit un pseudo de Léo Taxil ?

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  7. Là, je suis vraiment étonné, je croyais qu'elle existait réellement; un seul article Wikipédia indique que c'est un pseudo de Léo Taxil, ce n'est aucunement indiqué sur tous les sites de vente de livres rares ou anciens; si quelqu'un a des sources fiables sur la question je suis preneur!

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  8. en tout cas, c'est ce que dit la bibliothèque nationale…

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Vos commentaires et vos critiques ne sont pas modérés, je compte sur vous pour rester dans l'esprit du blog, merci d'avance.